Comment la rotation des cultures peut-elle diminuer le risque bioagresseur ?

La rotation des cultures est une pratique répandue dans la gestion d’une parcelle de terre. Elle fait partie des nombreuses techniques d’approche qui protègent contre l’attaque des agents bioagresseurs. En matière d’agriculture, la rotation culturale est un réel atout pour les agriculteurs qui souhaitent préserver leurs cultures contre les parasites organiques. Au lieu d’utiliser des insecticides, cette alternative offre davantage de protection à long terme face aux organismes nuisibles.

Principes et termes génériques en matière de la rotation des cultures

L’alternance des cultures se fait en tenant compte du besoin des agriculteurs. Elle exige une conformité aux pratiques culturales. Il s’agit de se mettre en diapason avec les axes stratégiques : traitement des mauvaises herbes via des herbicides ou sarclage. La rotation des cultures la plus fiable est celle effectuée de manière saisonnière. Par exemple, les espèces généralement semées en automne sont reportées au printemps. Ainsi, la réciproque suit le même principe. Il est possible de permuter les périodes de cultures de certaines familles de produits agricoles : légumineuses, oléagineux, céréales, protéagineux… Les agriculteurs sélectionnent les cultures en évaluant le facteur risque : maladies contagieuses, et influence des insectes nuisibles. Puisque, les maladies fongiques se développent rapidement sans traitement, le blé n’est pas recommandé après la culture de maïs.

Distinction entre association antagoniste et rotation de culture

La plupart des cultivateurs font l’erreur de confondre l’association des agonistes des espèces potagères. Ils effectuent notamment la rotation des cultures, seulement en fonction de leurs connaissances empiriques. Or, cette approche ne tient en aucun cas compte de bases scientifiques préconisées. Les bioagresseurs ont, de leur côté évolué et savent différencier les odeurs distinctives de leurs principales proies via des substances spécifiques aromatiques. Beaucoup d’écrits et de guide sur la jardinerie préconisent certaines associations. Il est maintenant courant d’alterner les oignons et les laitues avec la carotte. Il est vrai que les deux premières contribuent à écarter la destruction des cultures par les mouches de carotte. En revanche, elles favorisent l’invasion de bioagresseurs plus agressifs comme les pucerons.

Gestion des rotations des cultures maraichères

Contrairement aux monocultures d’espèces de céréales, les potagers sont en revanche plus complexe à gérer. Le risque d’incompatibilité d’espèces de végétaux semées est élevé. Afin d’éviter le désagrément lié aux bioagresseurs, la priorisation des variétés à semer est primordiale. Les agents phytopathogènes développent très vite des facultés d’adaptation. Les verticillioses s’attaquent aussi bien au aux aubergines, cornichons qu’aux pommes de terre. Ces facteurs exceptionnels restreignent les possibilités de rotation de cultures. Il est conseillé aux agriculteurs d’éloigner annuellement les cucurbitacées comme les courgettes et les solanacées : piments, tomates… Dans un premier temps, la priorité est donnée aux plantes qui sont démunies face aux invasions de parasites. Ensuite, les végétaux les plus sensibles aux maladies telluriques sont traités dans un second temps.
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