Les règles qui régissent les activités des agriculteurs sont strictes en ce qui concerne la conduite d’engins sur leur exploitation. Ils doivent s’y conformer pour éviter d’être sanctionnés. Pour ce qui est de l’utilisation des tracteurs, ils peuvent contacter les catégories de personnes suivantes pour les aider.
D’après la législation en vigueur depuis 2015 (la loi Macron révisée et assouplie), les agriculteurs actifs peuvent circuler librement sur les exploitations agricoles sur leur tracteur, avec un numéro d’immatriculation spécifique au secteur de l’agriculture. Pour cela, ils n’ont pas besoin de permis de conduire. Sont inclus dans cette catégorie de professionnels, les personnes suivantes : gérants d’exploitation et dirigeants d’entreprise ainsi que leur conjoint (à condition que ce dernier prenne part aux travaux), et les membres de la famille de l’exploitant.
Les salariés de l’exploitation, tous contrats confondus : CDI, CDD, temps partiel, temps plein, et les stagiaires sont également concernés par ce texte. Vous faites appel à vos voisins pour vous venir en aide lors de vos moissons ? Ils sont également autorisés à conduire un tracteur sur votre domaine, à condition qu’ils soient affiliés à la MSA et qu’ils versent régulièrement leur cotisation.
Le tracteur utilisé n’appartient pas à un exploitant agricole ou à une entreprise qui travaille dans le secteur de l’agriculture ? Le chauffeur doit être en possession d’un permis B pour pouvoir le conduire. Ainsi, professionnels (dépanneurs de véhicules agricoles, agents communaux, concessionnaires d’engins agricoles ou affouagistes, salariés des exploitations agricoles) et particuliers peuvent prendre le volant d’un tracteur s’il dispose de ce document.
Vous avez un permis B et vous avez moins de 18 ans ? Vous pouvez conduire un tracteur avec une remorque dont la largeur est de 2,5 m, au plus. Vous êtes majeur ? Vous pouvez vous servir d’un véhicule plus imposant, qui est équipé de nombreuses remorques ou transportant plusieurs matériels ou personnes.
Vous dirigez une association ? Vous comptez faire intervenir un tiers pour travailler dans vos champs d’exploitation, mais il n’appartient pas aux différentes catégories de personnes autorisées à conduire un tracteur sur une exploitation ? Vous pouvez lui demander son aide. Cependant, pour cela, vous devez lui fournir une autorisation particulière qui justifie qu’il dispose des compétences nécessaires pour effectuer cette tâche.
Vous devez également suivre des démarches administratives particulières. Vous devez déposer une déclaration pour attester à l’assurance qu’il travaille comme employé exceptionnel au sein de votre exploitation. Cette personne que vous désirez contacter doit également être titulaire d’un permis super lourd ou CE. Si vous ne suivez pas cette procédure, la MSA et la Direccte peuvent vous sanctionner. Attention, cette possibilité s’adresse uniquement aux associations à but non lucratif.
Le transport d’animaux vivants peut avoir lieu pour se rendre à l’abattoir ou encore dans une autre ferme. Quelle que soit la raison, il importe pour tous les transporteurs de se conformer à la réglementation qui encadre l’activité.
Tout comme les professionnels, les particuliers, eux aussi sont conviés à respecter la réglementation liée au transport d’animaux vivants. Il faut savoir que toute forme d’irrégularité et de non-conformité est passible à une amende de 750 €.
Si vous envisagez vous déplacer en emmenant des animaux vivants, il est requis que ces derniers soient aptes au déplacement routier. Transporter des animaux malades, en fin de gestation, ou encore blessés est strictement interdit. Votre véhicule doit aussi respecter les minimums de confort et doit être aménagé de façon que les animaux ne risquent pas de souffrir ou de blesser. Dans la mesure du possible, le trajet doit être de courte durée, y compris le temps de l’abreuvement et l’alimentation des animaux transportés.
Pour prévenir les sanctions lors du contrôle, il est judicieux de faire appel à un transporteur animalier professionnel et agrée. Alors, comment savoir si la compagnie est-elle qualifiée ou non ? Pour cela, il importe de vérifier certains points, à savoir, l’autorisation du transporteur, le carnet de voyage, la conformité des véhicules et les conditions de transport des animaux.
L’autorisation du transporteur est délivrée par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DD-CSPP). Ce document précise les espèces animalières pouvant être déplacées. À noter qu’il y a deux modèles d’autorisation du transporteur, qu’est l’autorisation de Type I qui accepte un voyage de courte durée et de Type II, l’autorisation qui agrée un trajet de longue durée.
Le transporteur et le convoyeur d’une compagnie de transport animaux vivants agrée doit être titulaire d’un Certificat d’Aptitude Professionnelle au Transport d’Animaux vivants ou CAPTAV. Ceci valide leurs compétences à transporter les espèces d’équidés et d’animaux domestiques autorisées.
Le transporteur a l’obligation de présenter un carnet de voyage comportant des informations sur la période de chargement, l’adresse et la raison sociale du lieu de chargement, la période prévue de livraison des animaux et la raison sociale du destinataire, les espèces et le nombre d’animaux transportés, la référence du véhicule et sa dernière désinfection, les documents réglementaires des animaux comme les passeports bovins ou autres.
Tout véhicule de transport animalier est contraint de se conformer aux normes de sécurité routière à l’instar de signalisation, de système d’éclairage et d’étanchéité. Et mêmement respecter les conditions de confort et d’aération des animaux transportées qui se traduisent par l’aménagement du véhicule avec des planchers à compartiments, les cloisons ainsi que les rampes.
Pendant le transport d’animaux vivants, il convient de conduire tranquillement. Rouler à une vitesse importante ou les coups de frein risquent de les faire souffrir. Pendant le trajet, notamment s’il s’agit d’un parcours de longue durée, il faut prévoir plusieurs arrêts pour assurer un abreuvement et une alimentation correcte des animaux transportés.
Il importe de veiller à la température et à la ventilation du véhicule. À chaque arrêt, vous devez inspecter les animaux et vérifier s’il n’y a pas des malades ou des blessés. Si jamais vous en apercevez, il est nécessaire de les sortir du groupe et de l’isoler. Pour votre sécurité, tout en prévoyant les éventuelles urgences, il faut toujours rester en contact avec le service d’assistance vétérinaire.
En principe, l’eau de pluie n’est pas potable. Voilà pourquoi, personne n’a pensé à le récupérer auparavant. Grâce à la technologie, vous pouvez désormais bénéficier de tous les avantages qu’offre la pluie sur votre ferme. Il suffit que vous adoptiez des méthodes modernes de récupération.
En plus de faire des économies, vous pouvez bénéficier d’autres avantages en procédant à une récupération de l’eau de pluie sur votre ferme. Vous allez constater que cette technique est pratique, et vous n’aurez plus qu’à trouver des points d’eau pour abreuver vos troupeaux d’animaux. Selon la capacité de stockage que vous avez à votre disposition, vous pouvez stocker une grande quantité d’eau pouvant vous servir pendant la sécheresse.
En ce qui concerne votre ferme, vous pouvez obtenir facilement la qualification dite « écologique » en adoptant cette pratique. La récupération de l’eau de pluie sur une exploitation agricole constitue en effet un système de recyclage qui respecte l’environnement.
La récupération de l’eau de pluie sur une exploitation agricole nécessite une technique efficace, pour que le résultat soit bénéfique. En conséquence, vous devez maîtriser un certain nombre de techniques. Parmi les choix que vous devez effectuer figurent les toitures. Pour récupérer le maximum d’eau de pluie, vous devez opter pour une toiture en ciment. Grâce à cet équipement, vous obtiendrez une grande quantité, même s’il ne pleut que très peu.
Une fois que vous avez réussi à récupérer l’eau, le résultat aboutirait à du gaspillage si vous ne savez pas le stocker. Vous pouvez ainsi choisir entre des citernes, des cuves, etc. Selon le matériel que vous possédez, vous pouvez stocker l’eau dans du plastique ou du ciment. Si vous en avez les moyens, vous pouvez accéder à plus et commander des réservoirs qui limitent l’accès à la lumière. Cela permet de garder la qualité de l’eau.
Lorsque vous récupérez de l’eau de pluie, vous devez prendre des mesures nécessaires pour garder la qualité de l’eau. À titre d’exemple, vous pouvez commencer par bien entretenir votre système de récupération. De cette manière, vous pouvez être sûr que l’eau récupérée sera propre. La récupération de l’eau de pluie sur une exploitation agricole est importante, puisqu’elle réduit au maximum les dépenses investies en eau. Cependant, vous devez assurer un bon entretien, pour garder vos animaux et vos plantes en bonne santé.
Il faut également procéder au traitement de l’eau récupérée, par exemple en installant directement un autre système rattaché à votre toiture. Ainsi, vous aurez la garantie d’offrir une eau de qualité à vos animaux. Vous pouvez même faire appel à des spécialistes pour installer une station de recyclage. En plus d’une source d’abreuvement, il vous est possible d’utiliser l’eau de pluie recyclée pour le nettoyage.
Vous faites partie d’un acteur du secteur du bois et forestier, et vos salariés sont souvent appelés à utiliser de tronçonneuse ? Manipuler cette dernière ou tout outil supplémentaire de manière à découper le bois (appointeuse de piquets, écorceuse ou scie, etc.) est essentiellement dangereux. Toutefois, vous pouvez limiter les risques d’accidents liés à la manipulation d’une tronçonneuse pour vos travailleurs, tout en leur offrant un excellent équipement.
Doter vos salariés d’équipements de protection individuelle appropriés à la manipulation d’une tronçonneuse permet de les épargner des innombrables accidents associés à son usage. Assurez-vous ainsi que chacun des matériels est en bon état, et qu’il suit les normes en vigueur, en ce sens que vous êtes dans l’obligation de garantir la protection de vos employés. Pour ce qui est des chaussures de sécurité, il y a plusieurs versions disponibles, comme celles avec anti-coupure, des semelles à crampons pour prévenir les glissades, ou encore celle avec une enveloppe en acier pour protéger contre les chutes. Selon, vos besoins, vous aurez l’embarras du choix concernant les différents équipements de protection
En principe, le port d’un casque est impératif pour les chantiers forestiers, afin de prévenir les accidents. Il est aussi fortement recommandé de protéger le visage et les yeux avec des lunettes de sécurité, ou une visière en PVC. Cela permet de mieux se protéger des projections (éclats métalliques, copeaux de bois…). Aussi, la manipulation d’une tronçonneuse nécessite le port de vêtements ajustés non doublés. Ces derniers ne sont pas censés perturber les mouvements, ni s’accrocher aux branches ou aux outils. Les jambes étant les plus sujettes aux coupures, mieux vaut porter un pantalon de protection composé de fibres fabriquées à partir de matières synthétiques, afin d’immobiliser promptement la chaîne de la scie mécanique.
Manipuler une scie à chaînes, qu’elle soit à moteur thermique ou électrique, nécessite une grande attention, et un savoir-faire. Vos employés sont dans ce cas tenus de bien préparer leur lieu de travail. Il vous est aussi conseillés d’organiser des formations, pour aider vos employés à bien maîtriser ce genre d’outil. C’est uns stratégie efficace pour réduire au maximum les incidents. En procédant ainsi, ils sauront mieux repérer plus facilement les matériels de protection de leur scie motorisée (blocage de l’accélérateur, frein de chaîne, anti-rebon, etc.). Assurez-vous également que vos travailleurs prennent en considération des éléments extérieurs à l’instar des fortes chaleurs, la pluie, le vent ou encore l’obscurité qui diminue la vision. De leur côté, les employés doivent adopter des stratégies de travail appropriées, et respecter les normes de sécurité imposées. Quoiqu’il en soit, la prévention reste donc le meilleur moyen de éviter les accidents.
L’utilisation d’un pulvérisateur agricole a besoin de certaines précautions qui concernent l’entretien de matériel, mais aussi la mise en place des méthodes de protection pour vos ouvriers agricoles et pour vous. Cela vous permet de travailler en toute sécurité.
L’entretien régulier de matériel agricole permet d’assurer son bon fonctionnement pour la pulvérisation sans risque. Il contribue également à limiter les pannes pouvant nécessiter l’intervention dans les conditions de sécurité qui sont optimales. Pour éviter les dangers, il est important de prendre le temps de contrôler l’état de l’équipement avant chaque traitement comme l’alignement des bras de la rampe et des buses, le contrôle des anti-gouttes et du manomètre. Ensuite, après avoir fini cela, réalisez un nettoyage complet de pulvérisateur agricole. D’ailleurs, la loi vous oblige aussi à faire contrôler tous les 5 ans votre pulvérisateur agricole. Les pulvérisateurs agricoles à rampe, les pulvérisateurs qui sont destinés au traitement des arbustes et des arbres, les pulvérisateurs semi-mobiles ou fixes sont tous concernés.
Avant de se concentrer sur la pulvérisation, il faut veiller au bon réglage du pulvérisateur agricole et de traiter seulement dans la bonne condition climatique. D’ailleurs, il faut aussi éviter de pulvériser quand il y a encore du vent. Le moment où l’hygrométrie est élevée est préférable. Ensuite, vous pouvez aussi mettre en place l’ensemble de solutions, à défaut de pouvoir effacer totalement les risques, afin de limiter l’exposition de vos ouvriers agricoles et la vôtre. Vous pouvez par exemple aménager les zones qui sont destinées aux phases de nettoyage et de préparation de votre engin. Afin de faciliter votre travail, l’installation du point d’eau à proximité est nécessaire. Dans ce cas, vous assurez de l’efficacité du système de ventilation. Sur le mode de stockage des produits, vous devez être vigilant. Quand vous choisissez votre pulvérisateur, il vous est recommandé de travailler dans la cabine offrant une bonne protection contre les poussières, les vapeurs et les aérosols. Concernant l’organisation de votre travail, lorsque vous avez des ouvriers, vous devez éloigner ceux qui ne sont pas nécessaires pour les opérations de traitement.
Malgré tout, quelques incidents peuvent survenir comme la projection du produit phytosanitaire, le débordement de la cuve lors du remplissage, l’inhalation au moment du traitement, le contact avec la buse bouchée, etc. Pour éviter la contamination par ingestion, inhalation ou par voie cutanée, il est impératif de vous doter les équipements de protection individuelle ou EPI qui sont adéquats comme les écrans faciaux, les lunettes, les vêtements de protection, les gants, les bottes, etc. Afin de faire le bon choix, il faut évaluer les risques qui sont liés à l’usage du pulvérisateur.
Pour mettre vos engins agricoles à l’abri des malfaiteurs, il existe plusieurs solutions que vous pouvez adopter. Il suffit de bien choisir les méthodes efficace et facile à mettre en place. Ainsi, grâce à l’évolution de la technologie, il existe des outils modernes pour protéger vos engins agricoles.
En vue de prévenir le vol de matériel agricole dans vos locaux d’exploitation, il est primordial de renforcer les mesures de sécurité.
Pour cela, il importe de dissuader les voleurs en rendant les accès plus compliqués. Les cambrioleurs opèrent souvent dans l’obscurité. Ainsi, pour empêcher leurs entrées dans votre hangar, il est astucieux d’installer des spots lumineux reliés à des détecteurs de mouvement. Dès une tentation d’accès, vous serez tout de suite alerté. Les caméras de surveillance s’avèrent aussi un outil dissuasif pour surveiller le site où vous stationner vos engins de production et vos stockages de produit fini.
Outre la pose des kits de sécurité, il est aussi judicieux de mettre vos biens agricoles à l’abri des regards curieux. Les engins agricoles de grande valeur attisent souvent la convoitise des cambrioleurs. De ce fait, il implique de ne jamais stationner vos engins de production dans un hangar qui donne une vue sur la route. Les véhicules doivent être stationnés dans un endroit fermé et sécurisé. Aussi, pensez à verrouiller les portes de vos tracteurs et assurez-vous de ne pas laisser les clés de contact sur vos engins agricoles. Prévoir le montage d’un coupe-circuit caché s’avère mêmement un excellent moyen de dissuasion pour surprendre le voleur.
Grâce à la technologie de pointe, les objets connectés investissent désormais dans la sécurisation de votre zone d’exploitation agricole. Ils existent en plusieurs variétés dont leurs concepts répondent à vos besoins en termes de surveillance.
Les avantages d’utiliser les dispositifs de surveillance connectés résident essentiellement dans sa praticité, son autonomie et ses options intelligentes. Les modèles les plus populaires sur le marché sont les petits gadgets indiscrets que vous pouvez installer sur votre engin. Si pendant votre absence le petit appareil détecte un mouvement inquiétant, il vous alerte le vol de matériel agricole via une notification par mail ou par message, selon le type de configuration. Le plus intéressant avec cette technologie de sécurité demeure dans l’obtention des informations en temps réel. En outre, la notification donne des renseignements sur la géolocalisation pour pouvoir tracer votre engin agricole.
Un autre moyen dont vous pouvez investir dans la protection de votre hangar d’exploitation agricole serait d’engager des professionnels en gardiennage. Il est crucial d’opter pour le service des agents de sécurité pour se préserver de tout vol de matériel agricole. En faisant appel à une entreprise de sécurité, votre site d’exploitation est sous surveillance. En outre, les agents de sécurité sont les techniciens les mieux placés qui disposent des qualifications et des compétences requises pour assurer la sécurité de votre hangar. Ils procèdent à des contrôles en effectuant des patrouilles dans les zones les plus sensibles.
Le label Haute Valeur Environnementale (HVE) est de plus en plus plébiscité par les exploitations agricoles. Depuis 2018, le nombre d’entreprises certifiées HVE a doublé. Mais de quoi s’agit-il ? Quel est l’intérêt d’avoir un label HVE Haute Valeur Environnementale ? Voici les réponses.
Créé en 2012, le label HVE est une certification donnée aux producteurs agricoles, qui adoptent volontairement une démarche respectueuse de l’environnement. C’est le label le plus élevé en matière de certification environnementale des entreprises agricoles. Encadré par le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, l’agriculture Haute Valeur Environnementale est le résultat d’un partenariat entre les acteurs du milieu agricole et agro-alimentaire. Son objectif est de préserver l’environnement, en félicitant la qualité écologique d’une exploitation.
Dans un monde agricole très concurrentiel, avoir un label HVE Haute Valeur Environnementale est un atout considérable. En valorisant les produits, cette certification est un bon argument, tant pour séduire la clientèle que pour accéder à de nouveaux marchés. La labellisation HVE permet de rassurer les consommateurs sur les produits qu’ils achètent. En effet, ces derniers sont issus d’une technique agro-écologique.
Soit dit au passage, détenir un label HVE répond aux attentes des clients, en termes de qualité et de traçabilité des produits. Il peut être un argument de poids face à une clientèle de plus en plus exigeante, soucieuse de manger sain et de préserver son environnement. La certification HVE incite les fermes agricoles à améliorer en permanence leurs performances environnementales. Avec ses trois niveaux de progression, elle permet d’évaluer chaque année son impact environnemental.
Le label HVE s’appuie sur divers indicateurs de performance environnementale. Son obtention se fait en trois niveaux de progression.
Le niveau 1 de la labellisation HVE est obtenu après une évaluation effectuée par un conseiller du système de conseil agricole. À cette étape, l’agriculteur doit démontrer que ses pratiques agricoles respectent la réglementation environnementale en vigueur. Son exploitation doit être conforme aux trois exigences de la Politique agricole commune (PAC), qui visent à instaurer une agriculture durable. Ces exigences sont liées au respect des normes environnementales, aux bonnes conditions agricoles et environnementales des terres, et à la santé des végétaux.
Pour aboutir au niveau 2 de la certification, une exploitation agricole doit respecter les exigences HVE, liées à la préservation de la biodiversité, la gestion de la fertilisation, la gestion de l’irrigation et la stratégie phytosanitaire. En outre, la ferme doit adopter une technique agricole à faible impact environnemental.
Le niveau 3, quant à lui, récompense les fermes qui présentent un niveau de biodiversité élevé, et un faible recours à des intrants.
Le label HVE est valable pour une exploitation entière, étant donné que l’évaluation des indicateurs de performance environnementale porte sur la totalité de la ferme. Le logo HVE sera apposé sur les produits, à condition qu’ils contiennent 95 % de matières premières issues d’une exploitation labellisée HVE.
Souvent dénigré, le métier d’agriculteur a toujours fait l’objet d’agribashing. Pourtant, le secteur agricole est une des pierres angulaires de l’économie. Il compte également dans ses rangs, un corps de métier important. Ainsi, il est devenu primordial de véhiculer une meilleure image du métier d’agriculteur afin d’encourager les jeunes actifs à s’y épanouir. Victime de stigmatisation et d’idées reçues, la profession agricole doit redorer son image pour que les nouvelles générations sachent la réalité de cette activité.
Le métier d’agriculteur reçoit pas mal de clichés et de critiques contrairement aux autres activités. Pourtant, nul ne sait vraiment l’importance que porte ce domaine d’activité dans la vie de tous les jours. Communiquer sur le métier d’agriculteur de manière positive paraît une bonne idée pour attirer l’attention du média. Dans cette optique, vous devez donc penser à valoriser le métier. Comme la plupart des gens s’imaginent, ce n’est pas un métier facile à gérer. Diverses techniques et actions sont notamment à mettre en place pour une gestion optimisée. Vous devez donc mettre en avant les pratiques agricoles et la qualité des produits obtenus par rapport aux techniques appliquées.
Dans la mesure où vous souhaitez communiquer votre métier d’agriculteur de manière efficace, dans ce cas, établissez un bon plan d’action. Face aux critiques et clichés que pensent certaines personnes, vous devez opter pour des méthodes et techniques créatives. Influencer ces cibles à travers le domaine digital permet de promouvoir et optimiser votre image de marque. Pour communiquer sur le métier d’agriculteur, il vous suffit de bien évoquer l’idée que vous souhaitez transmettre au public cible. Favoriser la visibilité de votre activité par le biais d’un design nettement créatif et esthétique. Essayez d’être précis et concis tout en exposant les actions que vous mettez en place sur le développement durable dans votre secteur d’activité.
À l’heure où le digital commence à cerner tous les domaines d’activités partout dans le monde, il est désormais possible de communiquer son métier à travers un large public. Présenter la globalité de sa profession sur les réseaux sociaux s’avère une solution idéale pour dissimuler tous les avis négatifs des gens sur le métier d’agriculteur. Mais comment faire pour attirer de l’attention ? Sur les réseaux sociaux, la propagation des rumeurs de manière positive est la meilleure idée qu’on puisse dire. Cette option vous permettra de vous rapprocher encore de vos cibles tout en les sensibilisant. Solliciter l’aide des influenceurs est également recommandé pour communiquer sur le métier d’agriculteur. Ils possèdent une forte proximité avec leurs communautés et leur objectivité sera un réel atout dans l’évolution des mentalités.
La rotation des cultures est une pratique répandue dans la gestion d’une parcelle de terre. Elle fait partie des nombreuses techniques d’approche qui protègent contre l’attaque des agents bioagresseurs. En matière d’agriculture, la rotation culturale est un réel atout pour les agriculteurs qui souhaitent préserver leurs cultures contre les parasites organiques. Au lieu d’utiliser des insecticides, cette alternative offre davantage de protection à long terme face aux organismes nuisibles.
L’alternance des cultures se fait en tenant compte du besoin des agriculteurs. Elle exige une conformité aux pratiques culturales. Il s’agit de se mettre en diapason avec les axes stratégiques : traitement des mauvaises herbes via des herbicides ou sarclage.
La rotation des cultures la plus fiable est celle effectuée de manière saisonnière. Par exemple, les espèces généralement semées en automne sont reportées au printemps. Ainsi, la réciproque suit le même principe. Il est possible de permuter les périodes de cultures de certaines familles de produits agricoles : légumineuses, oléagineux, céréales, protéagineux…
Les agriculteurs sélectionnent les cultures en évaluant le facteur risque : maladies contagieuses, et influence des insectes nuisibles. Puisque, les maladies fongiques se développent rapidement sans traitement, le blé n’est pas recommandé après la culture de maïs.
La plupart des cultivateurs font l’erreur de confondre l’association des agonistes des espèces potagères. Ils effectuent notamment la rotation des cultures, seulement en fonction de leurs connaissances empiriques. Or, cette approche ne tient en aucun cas compte de bases scientifiques préconisées.
Les bioagresseurs ont, de leur côté évolué et savent différencier les odeurs distinctives de leurs principales proies via des substances spécifiques aromatiques. Beaucoup d’écrits et de guide sur la jardinerie préconisent certaines associations.
Il est maintenant courant d’alterner les oignons et les laitues avec la carotte. Il est vrai que les deux premières contribuent à écarter la destruction des cultures par les mouches de carotte. En revanche, elles favorisent l’invasion de bioagresseurs plus agressifs comme les pucerons.
Contrairement aux monocultures d’espèces de céréales, les potagers sont en revanche plus complexe à gérer. Le risque d’incompatibilité d’espèces de végétaux semées est élevé. Afin d’éviter le désagrément lié aux bioagresseurs, la priorisation des variétés à semer est primordiale.
Les agents phytopathogènes développent très vite des facultés d’adaptation. Les verticillioses s’attaquent aussi bien au aux aubergines, cornichons qu’aux pommes de terre. Ces facteurs exceptionnels restreignent les possibilités de rotation de cultures.
Il est conseillé aux agriculteurs d’éloigner annuellement les cucurbitacées comme les courgettes et les solanacées : piments, tomates… Dans un premier temps, la priorité est donnée aux plantes qui sont démunies face aux invasions de parasites. Ensuite, les végétaux les plus sensibles aux maladies telluriques sont traités dans un second temps.
L’objectif de la France consiste sur l’évolution de l’agronomie en fonction d’améliorer les techniques sur le plan scientifique. Mais la diminution des produits phytosanitaires représente des risques sur la gestion des cultures. Les agriculteurs doivent maîtriser ses problèmes, alors pour avoir un bon rendement : quels sont les impacts et quelles sont les solutions à prendre sur la gestion de l’agriculture ?
Les techniques des cultures demandent des indispensables aspects comme la diminution des produits phytosanitaires dont le but d’éliminer les ravageurs des plantes et certaines maladies. La plupart des paysans acceptent ce système pour une raison de protéger leurs productions. Zéro phyto, le bon plan pour débarrasser des pesticides, une solution moderne qui vient de la science afin d’évoluer dans le secteur agricole. L’action de bien sélectionner la faune et la flore de bioagresseur apporte un meilleur résultat. Une raison environnementale, la réduction de ces produits préserve la biodiversité naturelle ainsi que la fertilité du sol. Sur le plan économique, ce système réduit les charges sur l’exploitation des achats intrants. La force de la solidarité des paysans peut vaincre cette ennemie des cultures. Les cultivateurs doivent travailler en équipe pour lutte contre l’anti-pesticide ou ce genre des maladies contagieuses des plantes.
Cependant, la gestion des plantations devient difficile après la diminution des produits phytosanitaires. Elle provoque les risques adventifs : les plantes deviennent adventives, c’est-à-dire un impact sur le développement des graines, un taux de croissance annuel faible aux périodes des productions, la difficulté de travail du sol durant la pratique des cultures. Le temps de la rotation et les espèces ravageurs sont la source de la perturbation de la gestion des cultures parce qu’ils se développent. Malgré la science et les techniques modernes, le Zéro phyto représente des conséquences variées : les mauvaises herbes sucent les éléments nutritifs du sol, donc les adventices restent des parasites pour les plantes. La santé des cultures s’aggrave en donnant les graines toxiques et l’existence de champignons.
La diminution des produits phytosanitaires provoque des risques qui entraînent des problèmes au niveau de la gestion des cultures. De ce fait, les cultivateurs doivent trouver une solution durable : que faire ? Optez pour des familles des plantes de bonnes adaptées à vos terres. Limitez les nombres des plantes cultivées, la spécialité de ce genre de flore consiste à infecter le maximum des cultures. Suivez les saisons des cultures, il est indispensable de respecter les dates des semis en évitant les décalages. La méthode de travail du sol doit être bien améliorée pour le fertiliser. Pensez au traitement des maladies des plantes, l’occupation de santé de la culture reste importante afin d’obtenir le meilleur rendement.